vendredi 15 avril 2011

Les aides technologiques - Une belle lumière pour les élèves en difficulté

Dans nos écoles publiques québécoises, les classes sont construites de façon hétérogène. En effet, les élèves qui composent les groupes ne sont pas tous au même niveau académique et présentent souvent des particularités personnelles. En tant qu’enseignant, on se doit de connaître les différents troubles d’apprentissages qui peuvent accablés nos élèves. Il est aussi important de faire la distinction entre une difficulté d’apprentissage et un trouble d’apprentissage. Dans l’article de Martine Rioux, on nous explique qu’une difficulté est un phénomène plus ou mois passager qui est engendré par un évènement extérieur qui perturbe l’élève. Un trouble d’apprentissage est permanent et découle d’un manque en ce qui concerne le traitement de l’information. Par contre, ce n’est aucunement lié à l’intelligence de l’élève. Souvent, ce sont des connexions qui ne se font pas efficacement. Celui-ci pourra être contrôlé, mais ne sera jamais enrayé complètement. L’élève doit donc apprendre à travailler avec ce trouble en trouvant des outils qui l’aideront à réussir malgré tout. Heureusement, avec l’avènement des nouvelles technologies, bon nombre d’applications et de logiciels voient le jour et augmentent grandement le support aux adolescents ayant un trouble d’apprentissage.
Les aides technologiques offrent plusieurs fonctions intéressantes pouvant soutenir l’apprentissage des élèves. Premièrement, il y a évidemment le correcteur automatique qui permet à un élève ayant un trouble d’écriture de réduire considérablement leur nombre d’erreurs. Deuxièmement, dans le même ordre d’idée, la prédiction des mots facilite la rédaction d’un texte en suggérant de bonnes structures et un vocabulaire varié à l’élève. Finalement, si une aide en lecture est requise, la synthèse vocale peut être bien utile. Elle permet d’écouter un texte numérique, ce qui fait que l’élève peut se concentrer plus sur la compréhension du sens et des idées du texte que sur le décodage des mots.
Afin de bien choisir une aide technologique pour un élève, il faut d’abord bien identifier son trouble et les besoins qui en découlent de concert avec les personnes qui établiront le diagnostic. Ensuite, il faut établie les modalités d’utilisation de ce support. Si le trouble de l’élève affecte seulement sa lecture, son recours à ses outils technologique sera peut-être restreint lors des activités d’écriture. Comme mentionné dans l’article de Mme. Rioux, les ressources technologiques doivent être utilisées dans un souci d’équité envers tous les élèves, tel qu’un élève myope qui a droit de porter des lunettes. Enfin, il faut accompagner l’adolescent continuellement pour s’assurer qu’il puisse tirer le maximum de ces outils. S’ils sont bien utilisés, les aides technologiques peuvent réellement favoriser la réussite et l’apprentissage de l’élève.
Bref, il est intéressant d’explorer les nouveaux outils qui viennent en aide aux élèves atteints d’un trouble d’apprentissage. Maintenant, on peut espérer que ces élèves auront tout en main pour réussir aussi bien que les autres.
Gabrielle à l'assaut des TIC

mardi 12 avril 2011

Mon chef-d'oeuvre .... un autre miracle !

Dans le cadre du cours de TIC, j'ai appris à utiliser un logiciel qui permet de créer des vidéos. Je ne peux pas vraiment vous en dire plus, car c'est encore un brin nébuleux pour moi. Ce sont de nouvelles connaissances technologiques qui pourront surment me servir plus tard.Évidemment, ce ne fut pas de tout repos. Une fois terminée, mon projet s'est effacé par lui-même (intervention divine ou malédiction de la machine du diable). Voici donc la prise 2 de mon petit vidéo. C'est à ce demander quand est-ce que je recevrai mon premier oscar en tant que réalisatrice.


OUF ! Je vous l'avais dit que c'était bon ! Ha Ha Ha !Plus si techno-nulle la fille pareil ?!

Gabrielle à l'assaut des TIC

Ce qu'on les aime, ces enseignants !

Souvent, lorsque l’on traite d’éducation dans les médias, c’est soit pour s’outrer du comportement plus que problématique des adolescents en crise, soit pour blâmer les enseignants de tous les maux du monde ou soit pour s’indigner devant les requêtes au combien exagérées des enseignants (voyez ici la pointe de sarcasme s.v.p.). Je fus donc agréablement surprise de lire un reportage consacré à des enseignants qui ont fait la différence dans la vie de leurs élèves dans mon ELLE QUÉBEC de ce mois-ci. En effet, six personnalités provenant d’horizons professionnels différents (auteur, scientifique, athlète, gens d’affaires, etc.) livrent un témoignage qui présente un enseignant marquant dans leur parcours. À mon avis, cet article est un bel exemple de la reconnaissance positive que l’on peut recevoir à un moment dans notre carrière. Ce que je déplore le plus dans le domaine de l’enseignement, c’est la piètre estime sociale accordée à un enseignant. Je crois sincèrement que ce métier n’est pas reconnu à sa juste valeur. Pour la plupart, nous sommes seulement des animateurs qui apprennent aux enfants à écrire et qui sont en vacances tout l’été. Pour moi, c’est bien plus que cela. Je pense qu’il est possible de faire une différence dans la vie d’un élève. Je ne dis pas que grâce moi quelqu’un sauvera le monde de tous ses drames. Je dis seulement qu’il se peut que je sois une inspiration, un modèle ou un déclencheur pour un adolescent, comme le furent certains de mes propres enseignants. Je suis peut-être un peu trop naïve, mais je continue de croire que métier ne résidera pas seulement dans les règles de grammaire. En ce qui me concerne, c’est ce qui me motive à continuer mon parcours et à défendre l’importance de cette profession. Je désire devenir une enseignante compétente, engagée et soucieuse de la qualité de mon travail. Donc, c’est pourquoi je lève mon chapeau à la revue ELLE QUÉBEC qui a su présenter l’enseignement sous une facette rafraichissante et positive. 

Gabrielle à l'assaut des TIC

P.S Si nous étions si peu importants, nous n'aurions pas une semaine à nous, n'est-ce pas ? Cliquez ici afin de lire le billet rédigé par Line Beauchamps à l'occassion de la dernière Semaine des enseignants.

Coup de coeur littéraire de la session

Cette session-ci en fut une de lecture. En effet, j’avais au programme 7 romans à lire. Ce qui fut particulièrement intéressant, c’est qu’ils furent tous des découvertes littéraires. Bien que je me considère (ou plutôt considérais) comme une bonne lectrice, j’ai rapidement remarqué que mon répertoire d’auteur(e)s était bien restreint. Parmi ces lectures, l’une m’a plu davantage que les autres. Il s’agit de la première œuvre de l’auteure québécoise d’origine vietnamienne Kim Thuy. Dans son livre RU, elle nous raconte une série de petites anecdotes de la vie quotidienne. Au fil de notre lecture, on quitte le Vietnam en crise pour devenir réfugié dans un camp précaire de la Thaïlande. Puis, on fait la traversée dans le fond de la cale jusqu’à ce qu’on atterrisse au Québec, à Granby. On suit l’intégration de cette famille dans ce nouveau monde si différent de l’ancien. On vit à travers eux l’immense choc culturel auquel ils font face : le français, le premier hiver qui vous glace les os, les gens presque trop chaleureux, les petits métiers sans prestige, leurs diplômes non reconnus, etc. Le personnage parle de son présent, en faisant régulièrement des détours par le passé et se projette même dans l’avenir.  Au-delà de ces histoires anodines, c’est la plume de cette auteure qui m’a charmée. Je n’arrivais pas à qualifier le style d’écriture qui caractérisait ce récit anecdotique. Je dirais que c’est une lecture douce, sereine, légère et empreinte d’espoir. Lorsque je me suis plongée dans ce livre, j’avais seulement envie de sourire, c’était plus fort que moi. Je n’avais jamais lu un livre aussi rafraichissant et lumineux. Bref, je conseillerais fortement RU de Kim Thuy à n’importe quel lecteur qui ont envie d’un petit divertissement simple et à porté de la main.

Gabrielle à l'assaut des TIC

Petite incurssion dans mon stage III

Mon dernier stage fut une expérience extrêmement enrichissante et positive. J’ai beaucoup appris sur moi-même ainsi  que sur la profession d’enseignant. J’ai eu la chance de développer une belle relation de complicité et de respect avec les élèves. Ceci m’a permis de vivre un séjour en classe plus qu’agréable. Dans ce billet, j’aurais envie de vous raconter, lecteurs en délire, une anecdote en particulier. Pour une des rares fois depuis que j’ai commencé ma formation, cette situation m’a fait sentir compétente en tant que future enseignante. Durant mes six semaines de prise en charge, j’ai réussi à établir une routine de fin de période efficace. Inspirée des méthodes d’un de mes professeurs, j’avais pris la décision de ne jamais négliger le rappel des connaissances à la fin d’un cours. Sans la moindre originalité, j’avais intitulé ce segment « Et si on récapitulait» (je vous entends déjà clamer mon esprit vif et innovateur :) !) À chacun des cours, lorsque nous avions terminé un bloc notionnel ou un exercice, je faisais fermer tous les outils de travail. Puis, je m’exclamais : «Et si on récapitulait». J’enchainais alors avec une série de questions qui visait à revoir l’essentiel de ce que nous avions appris dans la période. Plus le temps avançait, plus les élèves participaient à ce retour et en voyait l’utilité. J’ai donc poursuivi cette routine en me disant que c’était une bonne révision, sans plus. Cependant, lors de mon dernier cours magistral, j’étais tellement concentré à donner toutes les consignes pour le prochain examen que j’ai oublié de faire le retour. Quelle ne fut pas ma surprise d’entendre un de mes adolescents me dire de son ton nonchalant :« Aille ! On n’a pas fait «et si on récapitulait» T’as oublié !» Jusqu’à ce moment, je n’avais aucune idée de la place qu’avait prise cette routine dans le quotidien de la classe. Je pensais que si je ne le faisais pas, personne ne le remarquerait, voir même ils s’en réjouiraient. Et non ! Cette petite démarche était devenue une de nos habitudes. Ce fut donc mon premier petit velours sur mon égo de future enseignante pas trop certaine de sa compétence. Puis, lors de mon  tout dernier cours, j’ai discuté avec les élèves à savoir comment ils avaient vécu leur séjour avec moi. Qu’avaient-ils aimé ? Qu’est-ce qui leur avait déplu ? Que devais-je améliorer ? etc. Devinez ce qu’ils ont particulièrement aimé ! Roulement de tambours … la routine du «Et si on récapitulait». Ils ont apprécié cette brève récapitulation qui permettait, selon eux, de vraiment mettre en évidence l’essentiel de ce qu’on avait travaillé. Souvent, ce sont les éléments soulignés lors de cette récapitulation dont ils se souvenaient le plus. Ouuu deuxième petit velours qui flatte ma compétence en construction. Vous trouverez peut-être mon récit un peu prétentieux, mais il s’agit que d’une seule anecdote. Certes, j’ai eu un stage extraordinaire. Cependant, comme toute expérience, il a eu des évènements moins rigolos. Bref, trêve de confidences, c'était mon expérience de stage.

Gabrielle à l'assaut des TIC

mardi 5 avril 2011

La compétence TIC vue par le programme de français - Qu'en pensez-vous ?

Désormais, les technologies de publication et de diffusion de l'information nous aissaillent de tous les côtés. En effet, nous sommes souvent appelés à les utiliser quotidiennement, que se soit pour le plaisir ou par obligation. Dans le domaine de l'éducation, on est à ce demander qu'elle sera la future place de ces technologies dans l'enseignement. L'article de Louise Sarrasin peut nous mettre la puce à l'oreille. À vous d'en juger !


Complétez le questionnaire et évaluez votre ouverture à l'intégration des TIC en classe.

mardi 8 février 2011

L'équilibre de M.Doctorow

J'étais curieuse d'abordé la lecture de cet article, car le sujet m'intéressait. En effet, je suis de cette espèce en voie d'extinction qui est incapable de composer un texte à l'ordinateur. Lorsque je m'installe devant mon clavier, c'est comme si ma compétence à la rédaction de texte de calibre universitaire se transforme en compétence de 6e année. Par contre, aussitôt que je m'assois avec un papier et un crayon, je retrouve mes capacités et je travaille sans problème. Problème psychologique, trouble obsessif compulsif, entêtement me direz- vous ? Peut-être bien. Quoi qu'il en soit, j'étais ouverte à apprendre quelques trucs pour rédiger efficacement à l'ordinateur. Pourtant, à la suite de la lecture de l'article de Cory Doctorow, j'ai été un peu déçue. À mon avis, les conseils ou solutions qu'il propose sont un brin utopique (enfin, dans mon cas). Tout d'abord, se fixer des périodes de travail fixes à tous les jours ne fonctionne que pour un certain temps. Telles des résolutions du nouvel an, on les laisse tombées au moindre dérangement à l'horaire et on retrouve nos vieilles habitudes. Ensuite, l'auteur suggère de cesser de travailler lorsque notre temps est terminé et ce, peu importe l'élan d'inspiration ou si la tâche est presque complétée. Je pense que ce conseil est un peu curieux. En ce qui me concerne, lorsque j'arrête d'écrire quand j'ai encore des idées, elles perdent leur sens au moment où je me remets à la tâche. Enfin, l'ensemble des trucs que M. Doctorow présente dans son article ne me ressemble pas du tout et ils ne fonctionneraient pas pour moi. Cependant, je crois que l'équilibre que l'auteur propose peut être efficace pour les gens qui rédigent régulièrement à l'ordinateur. Moi, j'aurais besoin de l'équilibre contraire où je me servirais un peu plus de mon ordinateur et moins de mon crayon. Bref, je crois que j'ai encore beaucoup de croûtes à manger en matière d'utilisation de la machine du diable (c'est le petit surnom affectif que j'ai donné à l'ordinateur) dans mon quotidien.
Gabrielle à l'assaut des TIC